29 avril 2013

SONISPHERE 2013 - Trust or not trust - TRUUT




CA TIRE BIO

Hey, zi va ! Chouf le dernier Truut ! Zi va, zi va pas : le son he's Fer ! Partie de cache-cash ! Bernard, bernie, berner : sans surprise, le metal de Alexandre Benoît copulant avec Robert Eugène Louis est en berne. Tant pis : bientôt dans vos bacs à litière, "Pro social"! C'est une compil du trust qui chie sa race, du blanchiment en sorte, de la corvée de bois de djebel pour hardos, du sourire barbare du bled ! Fais péter ! Plus que la serpentine d'un antibest of, un bad on de la rébellion de la fin des seventies : l'hallali de l'imposture post 68 tares, l'Ali Allah de la saumure...

"Saumure" : tu sais, ce bastion de pisse anarcho démago de bobos en couveuse, de nonos en gestation, de bonobos en pépinière, cette vespasienne qui salait les morues et leurs 18 trous Drouot jusqu'à leur palais d'Olympia : "Panem et circenses" ... "et crevures semeuses de merde".
La rage des clubs Med qui surfait sur la vague déferlante de deux décennies de chienlit à crédit en partance pour un futur siècle de raclures tribales. La contestation de la fosse septique metalique, entre Renault graissé de Rocard et Renaud graisseux de Ricard, entre le pape François, la mite errante père de la pipe junior, et le désir d'harlem, de la cagoule à la présidence, de la pastille vichyste à la dragée fuck A, du suce mon pote à lèche mes partis, du post scrotum au PS.

Le trust du Truut, combien occulte, ô combien cuculte, entre enfer attaque et metal magasin, le monopole d'un marché de la cité, le monopoly d'une téci du marché, l'économie par halal, l'abolitionniste de Fleury-Merungis, l'harangue heure du sir comédie sur l'étal des primeurs et des viandards, la diarrhée de madame déloyale.
Le carton rouge du Metal français, le coup de truuuuut final du match putassier, le cramponné du système qui a poussé les vrais talents à l'exil, du Fisc au Sortilège, le suceur de pistolets à bouchon, de sexe à chiffons, le ver metalicide, assez ! Décès ! L'enfumeur d'une scène monopole, le trust qui aura lui aussi fait prendre du laxatif de Lot-et-Garonne pour de l'eau minérale de Lozère, qui du sang, n'aura transfusé que celui des autres, jusqu'au procès de leur pseudo sueur, au final elle aussi, contaminée.

De la vomissure d'un hexagone à la solde de leur seul totalitarisme, le trust du Truut, l'arroseur à rosé, pitoyable univers metalique étriqué franchouillard de la manne : Ya ! trust ! A ce con, s'écrit : pendant que la scène mondiale est en pleine effervescence, ta France est réduite à y ronge mes dents, lacets défaits, ce morpion, moto raide, et à la lutte finale , le Truut, tag hiphopétique et surréaliste de la sacoche US du boutonneux pathétique décérébré des 80 de l'usurpation moraliste, futur géniteur de la néotitude, aride et pestilentielle, désert abyssal condamné au remake du remake, ou de néo, à ne générer et vénérer que de la merde, de celle qui rend leur cul jaloux de leur cerveau et de leur gueule.
Avec "pro social", tu gagnes ta chaude pisse, celle des pompages et vidanges SARL de la déesse qu'atrophie ; tu te noies dans la bonniche parce que ça cash moins que la call-girl, tu troques la conne médiatique contre l'icône merdique, tu rédemptes ta metalitude, celle de l'ouvrièritude. Tu te pourfends d'une restau du cul en bonne chèvre, tu candidates avec bonheur au prurit anal, au final, tu gaves l'affameur ; c'est bon, tellement bon !

Ceux qui ici les embrassaient, en 84 les croyaient Suisses, en 85 les pleuraient, en 88 les ressuscitaient à renfort de bacillus anthracis, c'est pour dire, précurseurs du tourisme fiscal et des revival vénaux. Eternelles résurrections de pets parsemés de fric, d'un bol d'or à un printemps de bourges, c'est dire. Anarchiste du rayon Leclerc, en bon nanard, borné mon voisin, un jour d'hiver 54, jusqu'à la haine, du Carouf à la zup. "Pro social", l'éternelle litanie du mytho charlatan assez taré pour s'y croire, et métamorphoser le crevard en hâbleur sur fond de décibels, pillard des avaleurs de couleuvre, pitoyable ruine effondrée trônant sur ses décombres tant qu'ils racketteront jusqu'au dernier euro entre deux arnaques, d'un best-of à un festival, et si pas assez juteuses, entre deux procès intestinaux. Procès "administratifs", de ceux devant la justice, de celle, sans doute, pleine de vices, impossible à violer. Ah ah ! Hier, les dénonçaient, ma patrie n'a pas la mémoire courte ! On se prend à rêver d'un avc !


GROS NIQUE :

Si l'on va taire les noms de ce tripute band, car rien ne sert d'accabler la honte de certains otages, la set-list :

Mongolo's band
Pro social
Les insectes
Le placard
Masque ou chèvre
Au nom de ta crasse
Cher et déshonneur
Chaude est la pisse
Fatale idée
Ronge tes ongles
La maraude
L'abus et l'usurpation
On lynche, on lâche, on lèche
Avec compromission
Pré fabriqué
Dépression
Polish-malice
Question de tiques
Berniland
Le temps n'efface rien

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