18 novembre 2015

ENTRE ACTES.




Nous n'avons jamais été de leurs camps ; nous ne le sommes toujours pas, nous ne le serons jamais.
Nous faisons, avec, envers, contre, et malgré eux.
Nous sommes dans les plus profonds souterrains, nous sommes sur les plus hauts sommets, nous sommes à la surface.
Nous sommes celui-ci qui marche devant eux, ou peut être celle-là assise à coté, ou encore ceux-ci, debout, derrière eux.
Nous, nous n'oublions rien. Nous sommes les percepteurs de leurs dus.

Ils parlent. Ils parlent et bavassent. Depuis des années ; nous les entendons, nous ne sommes pas de ceux qui les écoutent.
Ils font. Ils font et simulent. Depuis des décennies ; nous les voyons, nous ne sommes pas de ceux qui les regardent.
Ils se partouzent et s'étripent dans les chaudrons de leurs marketings du pouvoir et de l'avilissement, de leurs opinions à leurs stratégies, de leurs religions à leurs jeux de cirques ; nous ne sommes pas de ceux qui se font berner par des entraîneuses, nous ne sommes pas de ceux qui se font intimider par des maquereaux.
Ils sont le rouge moisi et le vert, celui de gris, ils sont le bleu délavé, et le gris, celui de vers, ils sont le blanc grisâtre, et le noir grisé, ils sont le gène de la trahison préméditée, de l'occupation négociée, et du massacre commandé.
Ils ont été "eux" et ceux-ci les mentors, ils sont "eux" et ces autres-là, les kapos, ils seront "eux" et ceux-là, les collabos ; nous ne pratiquons pas de distinction.

Ils sont ceux qui chantent l'"humanité", de ceux qui donnent le LA, de ceux qui reprennent en canon, de ceux qui font les chœurs, de ceux qui fredonnent... juste, ou faux. Nous savons que ceux qui chantent le plus fort ne sont que ceux qui finissent toujours par brûler les instruments de musique.
Nous ne sommes pas leurs polémiques. Nous ne sommes pas leurs débats. Nous ne sommes pas leurs gesticulations. Nous ne sommes ni leurs shows, ni leurs business, encore moins l'immonde accouplement des deux.  Nous ne sommes pas leurs guerres en couveuses. Nous ne sommes pas eux.
Dans le brouillard de leurs inquiétudes, dans leurs terreurs que nous les jugions, ils essaient parfois de nous définir. Et justement, par définition, ils ne le peuvent : ils sont aux antipodes de ce que nous sommes, et nous nous en préservons. Pour nous, ils ne sont que paramètres satellitaires, ni plus ni moins, et leurs larmes, leurs simagrées, leurs drames, ne sont pour nous que statistiques de fumiers et de pantins.

Travestis derrière la façade de leurs idées et de leurs croyances, face à l'ennemi, ils rejettent à la mer leurs propres peuples, ils abandonnent à la torture et au lynchage ceux qui les ont choisis, ils parquent dans des camps dans la plus haute trahison leurs chairs à canon, ils fusillent l'honneur, ils exécutent la loyauté, sans vergogne.
Avec pour alibi le mirage de leurs pensées et de leurs mystiques, vient alors le temps de l'enseignement imposé de leurs diktats, de l'imprégnation forcée de leurs dogmes, du formatage inoculé de leurs masses assujetties, jusqu'aux rééducations alimentaires, jusqu'au, plus que rééducations sonore et olfactive, règne de l'insalubrité. Vient le temps maudit du nivellement des consciences par les abysses de la démagogie au service de l'obscurantisme, dans leurs écoles, dans leurs tribunaux, dans leurs journaux, jusque sur les scènes de leurs théâtres, sur la dernière de leurs places de la république, vient le temps de la désignation, de la dénonciation, de la condamnation, de l'entrave, de la neutralisation de toute opposition, de la neutralisation, même, de toute dissidence, vient le temps de l'anéantissement de l'individu, le temps de l'abrutissement animal, celui du crétinisme végétal. Pointe le zénith de la lâcheté généralisée qu'ils légueront à leurs pourritures bâtardes.

Alors, le produit de leur folle alchimie s’effrite peu à peu, se retourne inexorablement, les démasque indiscutablement ; retombent leurs enfumages, naît alors leur perfide mutation, leur sournoise tactique, leur venimeuse anticipation, jusqu'au sacrifice glacial de leurs anciens suffrages tout juste contrariés, despotes décadents devenus minables prostitués survivalistes du pouvoir à l’affût du dernier des plébiscites possible, jusqu'au plus abjecte, au plus ignoble, au plus nauséabond. à l’affût de celui qu'ils ont préfabriqué, celui de leurs manipulations génétiques, au choix de leur miroir ou à l'écho de leur horreur, menaçant comme chaque fois de l'inentendable pour imposer l'inacceptable.
Survient leur perte de tout contrôle, arrive alors la séquelle de leur escroquerie universelle à l'agonie, jusqu'au précipice, jusqu'à la démence, arrivent leurs divisions savamment orchestrées, leurs puantes préméditations fratricides, étriquant jusqu'à leurs territoires quand naissent leurs premiers charniers, avant que ne jaillisse l'ultime preuve de leur purulence éclatant à la face du monde, de fait, dans leurs parricides et leurs infanticides pour leur propre survie, usant leurs tartufferies humanistes jusqu'à la corde, déjà revêtus des parures de leurs conquérants, et le doigt levé face à leurs peuples à la chatte et au cul déjà ouverts au tranchant des lames, jusqu'à arborer, même plus par procuration, les marteaux et les faucilles des barbelés de l'humanité, les bottes à clous et les brassards nazis, les keffiehs et les tchadors de tous les amants l'islam.

Ils trahiront jusqu'à leur propres lois, de celles qui les ont conduit sur leur trône, de celles dont ils auront usées pour asservir leurs cohortes de dégénérés, de nantis et de fous du roi, de celles qu'ils abrogeront ou violeront au fil de leurs courses d'obstacles. Ils bafoueront jusqu'à leurs morales bien-pensantes les plus putassières, ils finiront par déverser le fiel de leur mal-pensance en plein jour en ultime et inutile virevolte, jusqu'à leurs suicides sans honneur, jusqu'à leurs extinctions en lâches apocalyptiques.
Il n'y a ni complots, ni conspirations, il n'y a ni patriotes, ni mondialistes. Il n' y a ni infidèles, ni élus. Il n'y a que la transparence du néant, la grande représentation de la nausée, il n'y a que le cloaque de tous leurs ministères, de la branlette hystérique espagnole à la noirceur assassine d'un piment abrasif de Cayenne en passant par les prurits mentaux de perchoirs les plus zélés, après les précédents, avant les suivants. Il n' y a de soi disant peuple d'Hommes et de Femmes que celui né de réfugiés cancéreux et de ventres vérolés. Il n'y a que la vermine de tous leurs états, autoproclamés ou pas, de toutes leurs anarchies, enfantées ou pas.
Il n'y a que la gangrène, et nous allons nous amputer. Il n'y aura d' humains libres que de résistants morts ou obligés au silence éternel de leurs actes.

Ils sont la trahison des faits, ils sont la trahison des gestes, ils sont la trahison des mots. Ils sont l'inversion du discours, l'usurpation et le parjure. Ils sont l'insufflation des blessures insidieuses, ils sont la régence des plaies ouvertes, ils sont les chaînes, la marque au fer rouge, le tatouage, la décapitation. Ils sont la provocation partout où ils passent, ils sont la création du désordre partout où ils s'infiltrent, ils sont le chaos partout où ils restent. Ils sont la fuite et l'exode lorsque le retour de flammes vient à les lécher, ils sont le chant des victimes quand vient leur défaite. Au gré de leurs migrations, ils sont la conquête sournoise totalitaire et l'arrogante génocidaire avant la débâcle et les cadavres.
Ils ne sont que les prédateurs et les charognards des leurs. Ils sont un virus. Un virus qui sacrifie les siens sans hésitation, qui laisse abattre les siens sans l'ombre d'un scrupule. Un virus qui se rend activement complice du meurtre des siens, un virus qui finit par assassiner de sa propre main quand vient sa décadence finale. Ils sont le fléau planétaire.
Nous prenons acte de où ils en sont. Nous n'avons aucune raison de nous adresser à eux. Nous, nous leur survivrons.

Nous avons décidé de les frapper. Nous rions déjà de ceux, coupables, quelles qu'en soient les circonstances, qui pensent y échapper.
Nous n'avons rien à conquérir. Nous n'avons rien à protéger. Nous savons l'histoire déjà écrite.
Nous allons les frapper. Sans aucune motivation.
Nous jurons de les harceler sans la moindre parcelle de ce qu'ils appellent un état d'âme.
Nous allons leur porter préjudice, chaque jour qui se lèvera, chaque nuit qui se couchera. Nous ne connaissons ni leur notion de pitié, ni leur notion de haine.
Nous allons leur nuire. Inexorablement. A petits feux, ou dans un foudroiement.
Nous serons implacables. Il ne sert à rien de nous guetter ; nous sommes déjà leurs ombres et nous ne les lâcherons pas.

Désormais, pour chaque accrocs qu'ils subiront, du plus infime au plus plus fatal, qu'ils sachent que nous sommes sur le chemin de leur destinée ... ou pas. Mais toujours : vraisemblablement.
Nous n'avons que faire de leurs plaintes, que faire de leurs prières, que faire de leurs injonctions, que faire de leurs menaces, que faire de leurs attaques. Nous n'avons que faire de leurs victimes.
Nous allons les atteindre simplement parce que nous pensons que ce temps où nous le devons, est arrivé. Ils vont subir la plus intransigeante noirceur de nos règles.
Nous n'aurons de cesse que quand ils se courberont, que lorsqu'ils plieront, nous n'aurons de répit que lorsqu'ils rompront. Nous allons les briser. Par unique plaisir.
La seule façon qu'ils auront de nous échapper, leur seule issue, leur incontournable avenir, est la disparition.
Nous, nous n'usurpons pas le mot liberté ; nous en appliquons les devoirs avant d'en jouir des droits. Nous ne sommes pas de la race des parasites.

Nous sommes la mort qu'ils ont semée, et ils ont bien raison d'en rire : ils ne sauront bientôt même plus ce que voulait dire ce mot.
Nous sommes la mort qui les violons en nous esclaffant dans leurs paradis et leurs enfers, en signe de bienvenue, la mort qui crache à la gueule de leurs postérités.
Nous sommes la mort qui les nions jusque dans les moindres importance et utilité de leurs courtes existences dans notre histoire, des leurs, de celles de leurs pères et de leurs mères, comme de celles de leurs dégénérescences.
Nous faisons le serment qu'ils vont connaître l'amer regret de ne pas avoir passé, de leurs propres mains égalitaires, la serpillière sur les terrasses ensanglantées de leur laïcité.
Nous faisons le serment qu'ils vont connaître l'amer regret de l'imposture du pavoisement de leurs bannières fraternelles et tout le bataclan.
Nous faisons le serment qu'ils vont connaître l'amer regret de leur fol amalgame libertaire musulmaniste à l'unique dessein de leur enculé de petit avènement, de leur avènement de petits enculés.
Nous allons les frapper. Nous allons les frapper chaque minute jusqu'à ce qu'ils brûlent leurs symboles, de leurs alchimistes à leurs bêtes immondes en passant par leurs serviles pourritures.
Nous ne demanderons pardon qu'à nos chiens.

DIESEL